Le cru fleurie
Déjà connu au 10 ème siècle sous l’influence du monastère de Cluny fondé vers 900, « Floriacum » allait donner naissance à l’un des Grand Cru du Beaujolais : le FLEURIE, et ainsi devenir un vignoble réputé.
On le considère souvent comme le plus « féminin » des crus du Beaujolais. Peut-être est-ce dû à la Madone de FLEURIE qui perchée au sommet de sa colline, veille sur les vignes…
Ce vignoble a été classé AOC par le décret du 11 septembre 1936.
Elégant et velouté, d’une belle robe carminée, la fraîcheur et la finesse de ses parfums, ses arômes fruités et floraux (iris, violette, cassis et fruits rouges) offrent un nez aux effluves évocateurs de paysage printanier.
Apte à vieillir 3 à 4 ans, il sait garder les qualités qui font l’honneur d’une grande cave.
Le FLEURIE doit être servi légèrement chambré : 14 à 16°.
Il accompagne admirablement le pavé Charolais à la Beaujolaise, volailles et viandes blanches, et les fromages …
Situé au pied du village de FLEURIE et sous la haute surveillance de la madone, le domaine André Colonge et fils exploite 7 hectares 30 de FLEURIE implantée sur des coteaux Sud/Sud-Est pour produire annuellement 400 hectolitres de ce vin.
Une seule vinification à l’heure actuelle : macération semi-carbonique associée à une fermentation en grappes entières. La durée moyenne de macération est de 10 jours. Elle permet d’acquérir la structure tannique nécessaire à son vieillissement. La mise en bouteille ne s’effectue qu’après Pâques, pour un potentiel de garde de 5 à 6 ans.